Mas d'Azil.....
J'avais vu sur le site du club cyclotouriste de Foix qu'une randonnée était organisée à l'attention des dames sur un circuit qui semblait bien me convenir. Bon d'accord, je n'avais pas encore changé de sexe mais le parcours me semblait bien me convenir avec quelques petites bosses, histoire de tester Madone après son passage chez le médecin.
Bon, je savais que ces dames ne devaient partir que vers 8H30 pour un parcours de 63kms mais en partant de Bedeilhac, je savais à l'avance que cela me ferait une centaine de kilomètres. Donc départ vers 7H, au lever du jour pour rassurer JP et direction Foix, ville de vrai départ. Mes deux petites bosses pour m'échauffer sur ce pré-parcours de 20kms avec une à un pourcentage de 13% mais ici, c'était presque normal. Et d'ailleurs je trouverai encore plus costaud un peu plus tard.
Ah, point de détail, le soleil se levait et la chaleur devrait être là mais je mettais un coupe vent pour ma première descente et après il resterait rangé. D'ailleurs j'atteindrai la vitesse de 54kms/h et Madone répondait impeccablement. Je pensais déjà que je ferai une belle sortie.
Foix, la ville s'éveillait tranquillement et je n'étais pas pris dans les embouteillages. Je me dirigeais vers le premier col que j'avais eu le plaisir de gravir l'année passé avec mon ami Joël de VT mais là nous n'avions pas la pluie. Donc to day, ce n'était que du bonheur. Et déjà, surprise, aucun tracé qui figurait sur la route, donc je devrais faire le circuit avec l'idée que je m'en avais fait en lisant le blog du club.
Bon, il n'était pas trop sévert mais c'était une petite bosse de 5kms à 5% de moyenne. Donc montée en souplesse.
Je me trouvais dans la vallée du Couserans qui va vers St Girons mais je n'irai pas jusque là. Au loin, je voyais encore quelques traces de neige. Il faudra que dans les jours prochains, je teste les cols bien connus pour savoir jusqu'où je peux aller. Direction La Bastide de Sérou où il y a un superbe haras de Mérens, chevaux noirs magnifiques qui sont très recherchés. Plongeon dans la vallée et je me permets d'embrayer le grand plateau 52X13. Pas question de traîner car je comptais bien rentrer pour midi à mon domicile.
Avant La Bastide je bifurquais en direction du village de Cardacet et que je ne serai pas déçu par les pourcentages que m'offrait la route. Là, je venais de me faire un 20% sur 500m. Un truc pour notre JP qui recherche les pourcentages. Tout allait bien. Et c'était un peu gravir la bosse pour se retrouver dans l'autre vallée. Route étroite et assez granuleuse comme cela l'est toujours en montagne. De plus, la neige de cet hiver avait fait beaucoup de mal.
Je prenais la direction d'Unjat où ce trouvait un magnifique terrain de golf. Les joueurs commençaient à arriver avec ce beau soleil. Bien sûr, je ne pouvais m'empêcher de penser à mon ami Bernard qui pratique ce sport.
C'est vrai que j'allais au flanc pour essayer de trouver le bon chemin car je n'avais pas vraiment regardé une carte de la région auparavent, comptant que le circuit soit indiqué au sol.
Je replongeais sur La Bastide de Sérou après avoir apprécié ce style de route qui tournicotait assez. Mais ma moyenne semblait tenir la route. Par contre, dans les virages, je faisais attention car avec les pluies des jours précédents , des gravillons se trouvaient au milieu de la chaussée.
Direction Suzan, Aron routes qui étaient inconnues pour moi mais j'étais très heureux de découvrir ces routes étroites. L'eau coulait à flot avec une certaine pureté. Et toujours très peu de voiture. C'était une chance car la route était vraiment étroite!
Après une montée vers le haut de la colline comme je pourrais le dire, j'allais plonger vers le lac de Mondély mais alors là, la route était vraiment pourrie et je devais adopter une vitesse tranquille en évitant les trous et surtout les crevaisons.
Mais quel spectacle magnifique où je rencontrais quelques pêcheurs qui étaient bien tranquilles. Il fait vraiment bon vivre dans ces endroits. Petite remontée vers Gabre pour retrouver la route qui allait me diriger le Mas d'Azil qui était le but de ma sortie. A l'intersection, j'allais filer à gauche adoptant le grand plateau ou la plaque comme disent certains. La route était beaucoup plus roulante.
Petit clin d'oeil lors de la fin de la moitié de mon parcours pour mon ami Serge et sa petite fille car j'arrivais à plus de 50kms, avec cette magnifique photo de la nature. On ne peut que craquer vers ces images.
Et je montais vers la grotte et prudent, j'allais emprunter la route qui passait au dessus mais il valait mieux jouer sur le 42X27 pour ne pas rester planter. Je vous signale qu'on n'a pas le droit de traverser la grotte sans éclairage et en plus cela montait. D'ailleurs, mon parcours de la matinée avait été souvent avec pas mal de relance.
800m de montée assez harde et je basculais sur l'autre rive. Le temps de prendre un autre plan et je me hasardais à passer sous la grotte. Chut! Vous ne direz rien mais j'avais vu qu'il n'y avait pas de voiture qui descendait vers le village.
A la sortie du village, je me dirigeais vers la droite pour trouver une route transversale avec un faux plat montant sur 15kms. Mais c'était assez roulant surtout que j'allais bénéficier d'un vent de dos mais léger mais utile pour enrouler une bonne vitesse. Et toujours pas de cyclo!
Je reprenais pendant quelques temps le chemin inverse de celui que j'avais emprunter quelques temps avant. J'allais traverser quelques petits villages ou lieux dits. Gabre, Aigues Juntes, avant d'arriver à l'intersection qui m'emménerait à Foix.
Autre clin d'oeil mais cette fois-ci pour mon ami Marc dont le fils est amateur de pêche. Un endroit tranquille, non? Cette petite cabane au bord de l'eau, le pied, quoi!
J'allais en direction de la rivière souterraine de Labouiche, où il y avait une route buissonnière de VTTiste, anciennement voie ferrée de Foix à St Girons. Ah, un cyclo mais il n'allait pas assez vite pour moi car j'avais mis la plaque et la route était assez roulante.
15kms de route sinueuse pour revenir sur mon point de départ de Foix. Et là cela bougeait un peu plus. D'ailleurs il y avait une course pédestre. D'ailleurs j'allais être stoppé par un agent de la force publique. Cela allait freiner mon retour.
A Mongailhard, je rejoignais un cyclo qui allait à une allure raisonnable pour me ramener jusqu'à Mercus où nos chemins allaient se séparer. Montée vers Arignac pour regagner Tarascon. Et là encore cette terrible montée vers mon domicile sur 5kms à une moyenne de 7%. En fin de parcours, on apprécie pas toujours.
Résultat de la sortie : 108kms pour 975m de dénivelé pour une moyenne de 25,6kms/h. J'étais content de la sortie même si ce n'était de la moyenne montagne. Mais j'étais loin des 200kms que faisais mon ami Cigogne avec le tour de l'Essonne!