Une semaine avec encore le soleil........
Mardi matin, j'ai pris rendez-vous avec Yves qui semble-t-il, a apprécié de rouler avec moi en Ariège, pour faire une sortie repoussée comme j'avais roulé le dimanche avec Didier. Le pauvre, il devait reprendre ce lundi. Yves a prévu d'entrainer dans notre sortie un de ses potes Georges. Pas de problème pour moi. Parcours planifié comme d'habitude sans trop de difficulté, juste quelques petits cols dans la vallée. Donc des bosses jusqu'à 500m d'altitude, de quoi ne pas tuer un cheval. Descente pour moi rapide comme d'habitude vers Tarascon pour rejoindre Arignac. Et surprise avant de me faire la première petite bosse, je me retrouve sur le parcours de Didier qui regagne son boulot mais en voiture. Bavette comme d'habitude et je lui souhaite bon courage car pour moi, c'est tout de même plus plaisant de faire du vélo. Je prends au passage Yves en direction de Foix, à Prayols exactement. Il est déjà chaud puisque je le retrouve sur son bike. Je lui demande s'il a passé un bon week-end de chasseur. Il n'avait tué qu'un sanglier. Foix, on retrouve son pote Georges devant la poste. Et hop, après une prise de connaissance, on file en direction du col de Py.
Montée tranquille mais déjà Georges a des difficultés à nous suivre. Effectivement il a à peine 1000kms dans les jambes depuis le début de l'année suite à des problèmes qu'il a eu avec sa vue : décollement de rétine. Yves est allé trop loin et je suis obligé de le rappeler. Et oui, on escalade vraiment le col de Py! En haut, on attend Georges comme on le fera à chaque bosse. Cela me permet de faire une meilleure photo.
Après une descente tranquille à droite du col de Py, on part en direction de Le Bousquet, petit village tranquille à cette heure-ci. En haut du col, on rencontre un autre cyclo qui vient en sens inverse et qui s'arrête au sommet pour faire la parlotte comme nous devons attendre Georges. On vient de passer le col de Chacarny. Et dès l'arrivée de Georges, on se laisse griser par une descente cool.
Le ciel est encore couvert ce matin mais c'est un temps idéal pour rouler. Quelques geais passent au dessus de notre tête. Et oui, la nature s'éveille. Ici la route est étroite et en bon état, ce qui n'est pas négligeable mais bien sûr granuleuse comme toutes les routes secondaires dans la région.
Ventenac, on bifurque à droite en direction du col de Sarnac qu'on ne prend pas car très vite on tourne à gauche pour monter vers Merviel. La route maintenant est en bon état car il y a quelques temps je l'avais montée après le passage de le pause de gravillons. Imaginez!
Nous franchissons le col de Christaut sans trop de difficulté pour nous diriger vers Vira. Vous avez remarqué que notre compagnon de route Georges a un vélo avec guidon droit, le genre d'équipement que je ne savoure pas en temps que vélo de route.
On se retrouve sur la D12 qui est un peu plus fréquentée et je précise à mes compagnons de route qu'il vaut mieux se montrer un peu plus prudent. Dans le centre du village, nous bifurquerons à gauche pour commencer à amorcer notre retour.
Pause casse-croûte pour Yves car il n'a pas l'habitude de manger en roulant dans le centre de Vira. Ca permet à Georges de reprendre son souffle! Je repère la route un peu plus loin en solo pour savoir si on est sur la bonne direction. Et la route est encore plus étroite avant qu'on arrive à Calzan.
La montagne commence à prendre ses couleurs d'automne accéléré par la sécheresse qui sévit depuis quelques temps. Et oui, cela fait déjà un moment qu'il n'a pas vraiment plu. Passage assez difficile du village de Calzan qui est assez tortueux. Dans la bosse pour arriver au col, au passage d'Yves il me précise qu'il ne s'arrête pas de peur de ne pas repartir. Et oui notre pauvre Georges est encore derrière!
Bon, Georges arrive et malheureusement on ne le laisse pas trop souffler avant de plonger vers la route de Carla de Roquefort.
Ventenac , un peu plus loin et on remonte encore vers un nouveau col. Yves a commencé à se dévêtir quelque peu. Ces bosses à répétition lui ont donné chaud.
Et oui, on repart sur la montée du col de Maffé. Encore un! Au loin, tout en appréciant le paysage, j'aperçois Georges qui monte doucement. Et on plonge sur la route de Dalou et je précise à mes compagnons de route, qu'il faut se montrer prudent car la route est étroite, pentue et parfois avec des gravillons. Le groupe se reforme comme à chaque descente et au croisement, nous tournons à gauche pour aller vers le col de Py.
On arrive chacun notre tour au col et je demande à Yves de faire une pause pour attendre Yves. J'encourage ce dernier en lui précisant qu'il a fait le plus dur. Et oui, nous plongeons à droite de la route de Rapy pour rejoindre Foix. Et là, je les laisse se défouler.
En bas de la descente, soit au stop Yves et moi, nous disons "au revoir" à Georges qui habite dans la banlieue de Foix. Je pense qu'il en a assez pour la journée! Et nous, nous filons en direction de Tarascon. Yves commence à avoir des soucis avec son vélo qui faisait un drôle de bruit en descendant le col. Je suis même obligé de l'attendre au niveau de Montgailhard.
Il subit la même chose pour arriver au Pont du Diable. Je lui conseille d'aller voir un vélociste. Et après passage chez le docteur, le mal vient de son dérailleur arrière. Donc la sortie commune pour jeudi est annulée mais pour ma part je compte bien sortir en solo. Et moi je redémarre vers mon domicile. 12kms habituels.
Périple pour moi : 96kms pour 1522m de dénivelé. Comme quoi , même dans la vallée on peut faire du dénivelé.
Etant tout seul pour cette sortie de jeudi, je décide faire vraiment du col. En conséquence au lever du soleil, je pars en direction du col de Port. Mais je suis parti trop tard pour faire le cliché du lever du soleil sur Massat. Je monte directement de chez moi pour 14kms de pure ascension. En haut, je ne vois que des chevaux. La transhumance va bientôt commencer. Pour certains de la montagne, les moutons sont déjà descendus. Encore quelques touristes qui s'éveillent gentiment au sommet.
Mais là, je peux me lâcher pour prendre les plus beaux clichés. Je réussis même à prendre des anglais qui montent vers le col. Toute la descente, je trouve des cyclos isolés, certainement un club étranger. Mais moi je plonge sur Massat en appréciant d'avoir mis un maillot de demie saison car dès que j'arrive dans le brouillard, je commence à être saisi par le froid.
Massat, je ne traîne pas pour ne pas avoir trop froid, en me réchauffant très vite par une autre bosse qui m'attend. Un petit marché est déjà installé sur la place. Mais moi, je file en direction du col de Saraillé, à gauche de cette église.
Je contourne la montagne en apercevant de petits villages au lointain. Je traverse quelques burons où ça ne bouge pas trop. Et je suis sorti du brouillard.
Saraillé le village. Le col n'est qu'à quelques encablures mais je ne vais pas jusqu'à lui puisque je plonge sur Biert. La pancarte d'inscription d'interdiction de descente à toute voiture est restée depuis la cyclosportive de la Casartelli. Mais je n'en tiens pas compte mais je fais attention car des voitures montent, entre autre un tracteur, et il y a encore quelques gravillons sur le sol. Biert et je file à droite pour revenir sur Massat. Tiens le restaurant à l'angle du village est mis en vente.
Et j'amorce la remontée jusqu'au Col de Port. 12,5kms de pure ascension mais je suis encore en pleine forme. Col de Caougnous qui monte vers le col de Péguére par une pente sur 3,5kms à 12,5% de moyenne. Au loin, je commence à apercevoir le sommet du col.
Et j'arrive au sommet avant de plonger sur 12,5kms de descente. Des motards font une pause. Mais moi, je ne tarde pas car l'heure avance. Et au loin, j'aperçois le Calamès et le village de Saurat.
Fin du périple : 69kms pour 1757m de dénivelé. Bon rapport, non?
Samedi matin, ce sera encore une sortie solo car Didier bosse et Yves est parti à la chasse, quand à Georges, je crois qu'il a besoin encore d'entrainement. Mais je décide de faire la montée de deux cols à l'envers de ce que je fais habituellement, à savoir, montée à sec du col de Port et retour par le Port de Lers. Démarrage au lever du soleil et enfin je peux prendre la photo de Saurat avec le soleil levant. Quelques voitures de chasseurs qui partent de Saurat pour aller taquiner le sangler dans l'autre vallée. Mais sinon, c'est encore tranquille. Et très vite, le soleil est là. J'ai adopté tout de même le blouson long car je sais que la descente vers Massat va être fraîche!
Et très vite, je commence à apercevoir les contours de la chaîne des Pyrénées et ensuite l'arrivée sur mon premier col. Pas trace de vaches à cette heure-ci.
Mais en descendant, effectivement je retrouve la fraîcheur et le brouillard annoncé sur les premières images du paysage que j'ai en descendant le col sur 12kms. Et toujours quelques cyclos, très certainement du groupe que j'ai rencontré l'autre jour. C'est vrai qu'en ce moment, c'est plus qu'agréable de rouler par ces températures en montagne. Massat est calme à cette heure-ci et je pars vers cette montée du Port de Lers : 15kms d'ascension. Le début est assez tranquille mais je suis déjà chaud.
Et après quelques kilomètres parcourus, je commence à apercevoir les contours des sommets. Ca fait du bien de revoir le soleil. Et là, pas une seule voiture. Il faut dire que les randonneurs ne passent pas par là.
Et après 12kms de montée, j'arrive à l'étang de Lers. Des cultivateurs viennent chercher leur troupeau de vaches. Et oui la transhumance commence à se faire. Et encore quelques cyclos isolés. A droite, c'est la montée vers le col d'Agnes mais ce n'est pas pour moi aujourd'hui. Je file à gauche et là je commence à croiser quelques voitures.
Et je croise mes premiers troupeaux de vaches qui redescendent. Je me méfie en les dépassant car parfois les vaches chargent pour protéger leurs petits. Je passe à côté du plan où les parapentistes partent pour leur envol mais là personne. Et je peux apercevoir la vallée que je viens de quitter.
Un autre troupeau un peu plus loin sur la partie cool de la montée. Je croise un cyclo qui doit se frayer le même chemin que moi. La pente se fait plus sévère sur la fin. Pas mal de randonneurs sont déjà là. Normal, j'approche des 11H. Je vais pouvoir plonger sur Vicdessos mais je devrais me méfier ca la route est étroite mais un billard. Pas mal de voitures montent encore. A croire que pas mal de gens ont des fourmis dans les jambes avec cette température plus qu'agréable!
12kms de descente m'attendent et je me peux rester indifférent à cette toujours aussi belle cascade. Et effectivement pas mal de voitures montent tout comme un groupe de cyclistes. Encore un club.
Et j'arrive à Vicdessos où je fais un peu la course avec un autre cyclo qui vient de descendre mais très vite je le laisse partir. 15kms pour rejoindre Tarascon et à moi, ma dernière bosse pour arriver chez moi.
Résultat de la sortie : 76kms pour 1860m de dénivelé.
Et maintenant il me faudra attendre une semaine pour refaire véritablement de la vraie bosse car je remonte quelque temps sur Toulouse.
Quelques clichés sur ma sortie toulousaine plus cool!