Retour en Ariège avant de s'installer à Toulouse
Lundi après-midi, après m'être remis de mon voyage ou plus exactement de mon déménagement de la région parisienne, je décidais de tourner tranquille dans mes circuits habituels en Ariège. Et oui, j'étais revenu au pays, près de mes montagnes qui me manquaient tant. Une pause avant de regagner Toulouse qui sera le lieu de ma prochaine résidence principale. Regarde Vitor cette belle région de l'Ariège et tu comprendras pourquoi je l'aime tant. Bon, ce serait une sortie hiver, avec des arbres dénudés mais pas de neige. Elle n'était que sur les sommets et encore en petite quantité, tant le temps était doux en cette période. J'allais retrouver mon carbone qui dormait dans ma résidence secondaire depuis quelques mois. Descente à fond, comme je l'aimais si souvent pour retrouver Tarascon s/Ariège et sa célèbre tour sans oublier le cours d'eau. Bon, j'avais décidé de ne pas faire trop long car je savais que ça me changerait de mes parcours seine et marnais. Ici, ça montait souvent et sur plusieurs kilomètres. Donc direction Foix par l'ancienne N20 pour partir vers Lavelanet et retour par La Charmille.
C'était vrai que le paysage était bien dépouillé, me permettant de voir des lieux cachés l'été mais surtout j'avais droit à un vent violent de face. Pas top pour une reprise en main d'un bike. Bompas, Mercus allaient être passés tout de même sans problème. Quelques cyclos le long de la route et j'allais les retrouver sur ma route du retour. Foix, j'avais une pensée pour mes potes Patrick et Pierre qui devaient être au boulot alors que je me promenais en vélo. L'avantage de la retraite!
Petit ralentissement lors de la traversée de la ville mais j'allais bifurquer à droite avant la sortie, laissant le château sur l'autre rive. Et déjà ça montait un peu, histoire de me mettre en jambes. Et toujours quelques cyclos qui ne manquaient pas de me saluer au passage. Bien différent de la région parisienne. Et une bosse de quatre kilomètres m'attendait pour arriver au premier col. J'allais me faire dépasser par un cyclo qui me dirait un petit mot au passage. Je n'essayais même pas de le suivre car j'étais en rodage dans la région. Surtout qu'il accélérait après mon passage.
Et j'arrivais au col de Py que je laissais sur la gauche mais la montée n'était pas terminée pour autant. Je sentais un peu moins le vent, me permettant d'avancer sans trop de peine. Bon, le plafond était bas en cet après-midi alors que le soleil était présent dans la matinée.
Et trois kilomètres plus loin, j'allais basculer vers Rapy après passage à Carol où je me méfiais car souvent j'avais vu des chiens couchés au milieu de la chaussée. Je ne voulais pas jouer les Nicolas! Lol! Dans les champs les animaux étaient encore présents. Il fallait dire qu'il ne faisait pas si froid à cette époque. Même des mérens et des vaches, sans parler de quelques ânes.
Rapy allait être très vite en vue et après être tourné à droite dans le centre du village, une bosse était bien présente. Comme quoi, je me doutais que j'aurai un peu de dénivelé sur cette sortie.
Le bout de la montée se terminait dans le centre du village de Raissac et plongée sur Lavelanet que j'allais tout juste contourner pour attaquer la route du retour.
Et j'allais remonter encore sur une route assez fréquentée puisque c'était celle qui permettait de rejoindre Foix. Je laissais à droite la montée vers Roquefixade avant d'arriver au village de Nalzen. Et après je pouvais glisser jusqu'à Celles.
Je pensais pouvoir rouler à fond mais que nenni le vent était encore de face, me ralentissant une fois de plus. La Charmille qui était le croisement de la N20 et la route de Tarascon/Foix allait arriver et j'espérais pouvoir rouler cool jusqu'à chez moi car cela commençait à me brûler sur le haut des cuisses.
Je reprenais la route prise à l'aller, apercevant au loin les sommets enneigés. Et des cyclos que j'avais croisés quelques temps plus tôt. Tarascon et le Soudor, bien connu des cyclos de l'ariégeoise. Et cinq kilomètres m'attentaient pour rejoindre mon domicile. Un circuit que je ne savourais toujours aussi peu car c'était une bosse de quatre kilomètres à 7% de moyenne. Pas évident en fin de parcours.
Arrivée chez moi vers 16H45, avant la nuit quoi. J'avais parcouru 79kms pour 1006m de dénivelé. Pas si mal pour une reprise en Ariège, non?