Un parcours que j'aime particulièrement
En cette belle matinée qui s'annonçait, j'avais décidé de m'attaquer à un super circuit que j'aime particulièrement par la beauté du paysage et aussi de sa difficulté.
Ce serait quatre cols à mettre à mon actif mais je les connaissais bien donc pas de mise dans le rouge possible dans la montée de ceux-ci mais je savais que certains pourcentages seraient assez costauds.
Donc ces cols s'appellent : Col de Port, de Saraillé, d'Agnes et Port de Lers avec des pointes à plus de 10% de moyenne. Pour le dénivelé et le kilomètrage, je verrai à l'arrivée mais je savais que cela pourrait se réaliser dans la matinée. Toujours mon objectif de rouler au frais le matin et rentrer avant midi ou presque.
Départ à 6H15 avec la montée du Col de Port dès le départ mais j'avais l'habitude car c'était souvent un tracé que je faisais pour rejoindre @Ph_o l'an passé. Bon les pourcentages seraient sur les 7 premiers kilomètres aux alentours de 7% pour finir les 5 derniers, puisqu'il me fallait 12kms pour rejoindre ce premier col.
Départ de Bedeilhac bien sûr, altitude 646m pour arriver à 1249m . Pas grand monde et surtout pas de vélo.
Premier village traversé SAURAT.
Et c'était parti car la pancarte annonçait 9kms encore à faire.
Je savais que les estives avaient montées le week-end dernier et il me faudrait certainement faire des zigs-zags pour éviter les bouses de vache.
Le seul village que j'allais rencontrer, était celui de PRAT COMMUNAL où divers concerts sont joués dans la petite église.
La route s'élevait bien puisque je pouvais apercevoir le village de Saurat en contre bas. Le ciel restait brumeux et la chaleur ne dépassait pas 11°. Suffisant pour monter les cols.
Là, j'avais atteint des pourcentages de dénivelé beaucoup plus gérable : 5%.
Petit détail, je montais ce col avec le 42X25 sans trop d'effort.
Une voiture des vachers passait pour s'arrêter un peu plus loin pour compter ses bêtes aux jumelles.
Le sommet n'était plus tellement loin : 3kms. Mais cela serpentait avant le franchissement final.
Voyez que je n'étais pas seul sur les routes. Mais petit conseil, ne touchez pas aux veaux sinon la mère vous fonce dessus. Mais ils ne sont pas beaux ces petits!
Premier col franchi en un peu moins d'une heure, sans trop forcer. Et je gardais des réserves pour la suite.
J'avais décidé de monter avec des manchettes mais surtout emmener avec moi un coupe vent que j'ai mis pour éviter d'avoir froid en descendant vers Massat.
Un plongeon de 12kms pour un pourcentage de 6% en moyenne.
Le décor était éblouissant. Mais il faut le voir de près.
Par contre, ils avaient gravillonnés certains virages que je prendrais au ralenti pour éviter toute chute.
Massat à l'horizon et j'allais me retrouver dans la vallée.
Mais cette vallée, je ne l'allais pas la franchir car à la sortie de Massat, je tournais à gauche pour monter vers le Col de Saraillé distant de 6kms avec un démarrage assez hard puisque sur 800m, un pourcentage de 13% s'offrait à moi et après c'était un peu des montagnes russes avec circuit tortueux.
Visage magnifique des Pyrénées Ariègeoises.
Circuit très agréable car il est assez ombragé par le passage dans des sous bois.
Col que l'on franchit en descendant mais très vite on remonte.
Un paysage magnifique allait s'offrir à moi car je plongeais sur l'autre vallée qui allait de St Girons à Aulus.
Mais avant, j'allais franchir le village de Cominac qui est assez typique avec ses granges, style du Couserans.
Elles sont remises en état par beaucoup de Toulousains.
C'est grandiose et vous comprenais pourquoi je suis amoureux de cette région!
Et je plongeais à gauche vers ERCE pour rejoindre la vallée.
La pente est interéssante puisque c'est du niveau 9%.
ERCE et au loin, je pouvais voir déjà de magnifiques cascades.
12kms pour rejoindre AULUS et attaquer cette bosse! Si on peut appeler cela comme cela!
Un magnifique cours d'eau longeait la route. L'eau était transparente et idéale pour les pêcheurs de truite.
Aulus est là devant moi où il y a une colonie de vacances mais surtout une station thermale.
Le gros morceau de la matinée se présentait devant moi : la montée du Col d'Agnes : 1523m avec les trois premiers kilomètres assez difficiles puisque le pourcentage oscille entre 9,5% et 10,5% mais après ce n'était que du 8%! Pour une distance de 12kms.
Et c'était parti mais pour l'instant le col est encore loin!
Rêver en voyant ce paysage en soufflant bien. Bon mon rapport est petit plateau 30X25. Et ça passe sans problème mais j'ai 64ans!
Au loin, cette magnifique cascade et le tintement des cloches des vaches installées dans les estives. Mais elles se sont pas sur les routes, trop contentes de brouter cette herbe tendre.
Et il y a de multiples chemins de randonnées qui partent de là.
On dicerne au loin Aulus et la route qui serpente pour en arriver là. Cela fait de la route!
Au bout de 6kms, j'allais gravir ces virages et à gauche, on pouvait voir la route qui s'élèvait. Et pour tenir, boire, boire, boire.....
J'ai cherché mon nom mais en vain. Des traces de l'ancien TDF.
J'aperçevais la fin du col. Plus que 4kms! Que dalle!
Plus bas, la route qui serpentait . Et dire que j'ai monté tout cela!
Bon, le point le plus haut de la matinée. Cela valait bien un agrandissement. L'année passée, je m'étais fait filmer par un touriste avec le maillot de l'Ariègeoise, bien sûr!
En bas, c'était marqué : Ariège, Terre courage!
Et hop, on plonge pour 5kms pour retrouver l'étang de Lers avant de monter le col.
Et cela descend très vite mais il ne faut pas se laisser s'embarquer car il y a sans arrêt des virages. L'année , je me suis retrouvé avec trois taureaux en travers la route. Bon, j'en suis sorti!
Pour arriver à ce départ, j'ai dû monter une petite bosse de 800m mais à 9%.
Il restait 5kms pour arriver au Port de Lers.
Seul cet agrandissement permet de vous montrer ces deltas planes qui survolent cette descente vers Massat.
Lieu de décollage pour amateurs de grande sensation.
Mais j'étais plutôt venu pour monter ce col, ce qui est chose faite.
Et hop, descente pour 12Kms jusqu'à Vicdessos avec pas de problème car il y a plein de travaux en epérant que tout sera terminé avant le passage du TDF!
Je descendais à fond en dépassant une voiture qui hésitait.
Vicdessos ateint, je plongeais sur Tarascon pour 15kms en espérant que le vent me pousserait. Que dalle! Vent contraire!
Niaux, on n'était plus qu'à 5Kms. En hauteur, on aperçevait la grotte où il y a de magnifiques peintures préhistoriques.
Tarascon atteint, il ne me restait plus que ces 4kms de montée et j'avais bouclé mon circuit.
Résultat : 105kms à une moyenne de 21kms/h pour un dénivelé de 2300m.
Mais un plaisir des yeux gigantesque. A refaire.