100kms finissant en galère
En ce dimanche matin, et après mon retour d'Ariège, j'avais décidé de faire mon premier 100kms pour me remettre dans la course, n'ayant pas roulé depuis trois semaines. Il faut dire que je m'étais mis à un autre sport pour accompagner mes petits loups sur des pistes où ils sont plus heureux. Eh oui, la glisse, ils préférent. Et pourtant j'aurai pu faire du vélo au début de mon séjour tant le temps était super : pas de pluie et des température avoisinnant les 15°, l'après midi. Imaginez! Mais ce sera pour le printemps qui va bien arriver à grands pas.
Donc 7H30, je me lançais sur les routes Seine et Marnaises mais je n'allais pas à la rencontre de chateau. Rouler me suffirait pour une reprise. Météo France annonçait un -2° avec un ressenti de -5°. Je m'équipais chaudement contrairement à ce que je faisais en janvier. Pas question d'attrapper à nouveau froid. J'avais le souffle un peu court mais cela allait bien s'améliorer au fil des kilomètres. Imaginez que je ne croisais pas d'autres cyclos. D'ailleurs je croiserai des groupes pas avant neuf heures.
Départ pour Villeneuve le Comte comme assez souvent, Neufmoutiers, La Houssaye. Et là, je me faisais arroser copieusement par une saleuse qui a dû trouver cela drôle. Entre parenthèses j'allais me montrer assez prudent à certains passages, de peur de glisser. Je tenais à rester sur mes deux roues.
Mortcerf, j'allais un peu plus loin, tourner à droite pour rejoindre Hautefeuille, Touquin, et là effectivement je croisais des groupes qui étaient aussi habillés chaudement et qui roulaient à un rythme de sénateur. Eh oui VELOTEUR j'avais envisagé de me faire une sortie Roulotage, histoire de me remettre dans le bain sans forcer.
Avant d'arriver en haut de la bosse de Rozay, je m'arrêtais pour prendre en photo, le plan d'eau, haut lieu de pêcheurs mais là ils étaient absents. Ils avaient dû préférer rester sous la couette! Je traversais partiellement Rozay pour aller sur Beauvoir que j'éviterai pour rejoindre Guignes. Ozouer le Voulgis où un petit marché avait attiré quelques clients, Courquetaine et au passage à niveau, je remontais sur Châtres. Et là, je commençais à ressentir un souci avec ma roue arrière. En haut de la bosse, je constatais que mon pneu se dégonflait. Je décidais de réparer, chose que je n'aime pas trop. Et là, la galère allait commencer car je n'arrivais pas à regonfler convenablement , la valve étant trop petite. Je décidais de changer de chambre, et là , cette dernière ne gardait pas l'air. Donc réparation compromise! Je décidais d'appeler mon épouse qui n'était pas en mesure de venir à ma rencontre immédiatement. Donc je réessayais la réparation et là, victoire, cela tenait mais en fermant la valve, elle se cassait. J'étais donc maudit. Ni une, ni deux, le pneu étant gonflé, je remontais sur mon engin en priant les dieux que je puisse arriver à bon port. Je me faisais dépasser par certains groupes mais je n'essayais pas spécialement de les suivre car j'étais encore en reprise. Donc pas la peine de me tuer mais je maintenais un bon rythme, surveillant les kilomètres franchis.
12H, j'étais presqu'arrivé. Quel bonheur! La vraie réparation, je la ferai plus tard , me consacrant plus à prendre une bonne douche chaude. J'avais assez eu d'émotions.
Résultat, j'avais franchi mes premiers 100kms de mars en prévision d'un éventuel 200kms pour garder mon rythme de DODECAUDAX. La fin de la semaine suivante devrait être plus agréable et je pourrai peut-être rouler plus facilement. J'avoue que j'étais rentré avec de grosses cuisses. Il fallait donc que je me refasse une santé. A suivre......;;;;;