Après la Mountagnole..........
Après la Mountagnole qui fut une réussite pour moi même si j'ai eu quelques petits soucis dans la montée de Beille, j'allais me faire des sorties plus cools sachant que je n'avais plus de véritables objectifs. De toute façon, il fallait que je m'adapte avec le temps car en ce moment, le beau temps a vraiment du mal à se stabiliser.
Un décrassage s'imposait comme pour tout un chacun des compétiteurs. J'allais le faire un peu en retard car j'allais attendre le lundi après-mi pour l'accomplir. Et c'est par un grand soleil prometteur que je partais vers 13H à l'assaut d'une pente que j'apprécie assez , celle de Goulier où il y a une station de sport d'hiver très familialle. Mais en cette période, elle est plus visitée par des randonneurs. Il fallait dire que là-haut, il y a une vue magnifique sur la vallée. Mais un décrassage par une bosse, était-ce bien raisonnable? Mais je n'avais pas trop envie de m'en priver surtout que je n'avais pas mal aux jambes. Descente rapide vers Tarascon à une vitesse toujours aussi importante mais j'allais vous gratifier d'une image magnifique que j'ai, quand je descends dans la vallée de chez moi. N'est-ce pas?
Au bout de 8kms, j'allais sortir de Tarascon pour partir en direction de Vicdessos sur une route en pente douce mais de quoi s'échauffer sur 15kms avant d'attaquer la véritable bosse. Après Niaux, je pouvais voir le château cathare de Miglos que retrouvera facilement Alex. Quelques cyclos isolés qui devaient descendre du Port de Lers. Il faudra que je le remonte puisqu'il parait que les travaux de l'ERDF sont terminés.
Le Vicdessos n'allait pas me détourner de mon droit chemin puisque les sommets m'attendaient et que j'avais le courage avec moi. Bon, j'avoue que je me serais bien trempé les pieds dans l'eau claire mais j'avais la volonté de faire un décrassage, alors....
J'attaquais la pente dès l'entrée de Vicdessos puisque je savais que j'aurai droit à une montée de 9kms avec un pourcentage avoisinant les 8%. Cela me rappellerait Beille mais avec pas de cyclos. Seuls des randonneurs traînaient dans le coin.
En montant, très vite, je pouvais avoir une vue sur le chateau de SOS. Il connait Alex? Bon ,j'étais allé voir de plus près mais je tombais sur un cul de sac et je n'avais aucune vision sur le château. Sur la route en face, j'aurai pu aller sur le dolmen de SEM mais ce sera une autre histoire. D'ailleurs il faudra que j'aille jusqu'au village. Mais il paraît qu'il a une autre légende pour ce dolmen qui n'est peut-être pas un dolmen. Mais Penn de VT pourrait peut-être m'en dire plus, notre célèbre druide. Mais je n'étais pas là pour faire du tourisme mais pour monter une bosse.
9kms plus loin et après être passé à côté du village de Goulier où mon ami Neuronne 3 de VT avait logé ces dernières années, j'arrivais à la station où j'avais une vie superbe sur la vallée. Mon effort était bien récompensé. Un petit break et une pause technique, et j'allais redescendre assez facilement vers Tarascon.
Arrêt au village pour faire le plein de mes bidons car la chaleur est là. Michel, Joel, Philippe avec un petit pastis, ça aurait été pas mal, non? De l'eau de source.... Je ne le dis pas pour Jean-Michel qui lui préfère la bière.
Un dernier regard dans la descente sur le château de SOS et la grotte de Niaux. Et oui, il y a plein de choses à visiter dans cette région.
Et je remontais à mon domicile après 60kms de route pour 1190m de dénivelé et après avoir bien respiré. Effectivement Lauriane avait raison de me dire que les douleurs disparaissent après un bon décrassage.
Jeudi matin, 6H15', j'avais décidé de faire le parcours prévu par le club pour samedi matin et comme cela j'étais sûr que je ne le ferai pas entièrement car partir à 8H30 pour un tel circuit est un peu tard pour moi. Et l'avenir me donnera raison. Mais il me fallait me diriger directement vers le col de Port qui était au dessus de chez moi. Donc j'allais être vite dans le vif du sujet. Et depuis Saurat, village au dessus de chez moi, je savais qu'il y avait un peu plus de 9kms à monter. Mais les pourcentages ne montaient pas plus de 7% sur 5kms, après on passait à 5%. Facile, non?
Et j'allais terminer les trois derniers kilomètres de l'ascension dans le brouillard car la veille, il avait eu de gros orages, et en général le lendemain, on est sûr que les nuages sont accrochés aux sommets. Mais comme le soleil était prévu, je ne m'étais pas arrêté à cette vision. Mais par prudence, j'enfilais mon coupe vent pour me faire la descente et surtout traverser la vallée de l'Arac.
J'avais la vision de ce paquet de nuages dans la vallée. Et très vite j'arrivais à Biert où commençait la montée du col de la Crouzette mais ce n'était pas le sujet. J'allais filer vers le carrefour de Lacourt/Seix.
Au carrefour, j'allais enlever mon coupe vent car je savais que j'allais avoir chaud. Une autre bosse m'attendait. Mais je ne passerai par Soueix comme le circuit prévu mais directement à Seix. Et là, j'allais commencer à me diriger vers la montée du col de la Core que je parcourerai que sur presque deux petits kilomètres avant de tourner à droite vers Alos.
J'avais tourné au village de Sentenac d'Oust où une belle montée de 800m m'attendait à un pourcentage de 13% et la suite serait bien aussi, mais un peu moins fort sur 5kms. Une faucheuse allait me freiner dans ma montée. La route était sinueuse sur une route assez étroite et pleine de gravillons. Et j'arrivais au col de Catchaudégué qui n'était pas tellement élevé puisqu'on l'annonçait qu'à 890m.
Et j'allais basculer dans la vallée qui allait me mener pas loin de Lacourt. Au loin, je pouvais apercevoir le village d'Allos. Une belle descente mais assez tortueuse et remplie de gravillons. J'allais me montrer assez prudent.
La fin de la route allait me mener à la D618, au barrage de l'EDF sur l'Arac que j'allais parcourir dans une vallée assez agréable jusqu'à Massat. Et j'allais retrouver la route empruntée en début de parcours. Quelques cyclistes isolés. Mais beaucoup moins que la semaine passée.
Il me restait à monter les 12,5kms du col de Port que j'ai l'habitude d'emprunter. A mi-parcours, un cyclo en vacances allait me rattraper et nous papoterons jusqu'en haut avant de descendre le plus rapidement possible. Une descente qui lui plaisait car il était plutôt un Vttiste.
Résultat de la sortie 113kms pour 1915m de dénivelé.
J'avais bien eu raison de faire cette sortie avant le club car elle serait bien différente de ce que j'envisageais.
Samedi matin, sortie club avec RDV sur le parking du centre de loisirs de Tarascon. Elle devait être celle que j'avais faite jeudi matin. Nous étions au nombre de 7 et comme d'habitude, papotage habituel avant le départ vers 8H30. Les costauds partaient déjà fort et j'allais décramponner à hauteur de Surba comme je me doutais mais qu'importe, j'allais faire ma montée comme d'habitude sans me mettre sans le rouge. Je prévoyais que personne ne m'attendrait, surtout que Serge avec qui j'avais sympathisé dans d'autres sorties n'était pas là. Qu'importe, je prendrais peut-être la route inverse à partir du rond point de Seix/Lacourt/Massat. En haut du col, j'étais accueilli par un beau troupeau comme souvent en cours de journée. Je remettais mon coupe vent car l'air était frais.
Quelques kilomètres après le village de Castet d'Aleu, je voyais arriver en sens inverse deux cyclos du club qui faisaient route inverse, jugeant que le groupe allait trop vite comme je l'avais jugé depuis un moment. Voyant l'heure, je reprenais leurs roues pendant quelques kilomètres car ils allaient à leur tour me décramponner. Mais ce n'était pas un problème. Je rentrerai tranquille.
Au niveau du Col de Caougnous, je remontais sur un groupe de deux cyclos qui semblaient être à l'agonie. Je les encourageais en passant en leur disant qu'il ne restait que 2kms de bosse. Et je plongeais sur la vallée. J'allais donc faire un circuit plus court que prévu mais cela m'arrangeait car avec le club, je rentrais toujours très tard. Le reste du groupe ne reviendra pas sur mes roues. A croire qu'ils étaient encore loin.
Résultat de la sortie, j'aurai parcouru 90kms pour 1190m de dénivelé.