Quelques sorties de la semaine
Après mon beau 200kms de lundi, j'allais faire un break concernant le bike. De toute façon le temps n'allait pas m'autoriser à faire mieux. Et oui, la pluie était revenue. Donc pour l'été, j'allais attendre encore un peu. Mais dans l'ensemble, je ne me plaignais pas trop car j'avais tout de même accumulé plus de 1200kms depuis le début de mois. J'allais reprendre des circuits que je faisais régulièrement avec bosses à l'appui en vue de la cyclo-sportive La Mountagnole de fin juin. Mais s'il n'y avait pas de pluie, il faudrait que je joue avec le vent d'autan assez violent qui sévissait sur la région depuis plusieurs jours.
Mon projet de la matinée était la montée vers le Col de Portel pour redescendre par le col de La Crouzette et remonter le col de Port par Massat. Un bon programme, que j'avais fait de multiples fois.
Départ habituel par Foix en ce jeudi matin où se situait le départ vers ce col où la vision en haut est assez magnifique. D'ailleurs, j'espérais bien en faire profiter mes amis de Velotrainer les prochains jours, en espérant toutefois que cela ne se passe pas comme lors de la venue de Joel en Ariège. De toute façon, je serai obligé de m'adapter par rapport au temps. Pas mal de voiture en ce début de parcours car c'était l'heure à laquelle les gens partaient au travail. Mais pas de cyclo en vue.
Le soleil était là mais je savais que je devrais affronter le vent violent sur les hauteurs. St Pierre de Rivière quelques travaux allaient m'arrêter dans mon élan. Et passage par plusieurs petits villages jusqu'à La Mouline où je découvrais le panneau de l'indication sur la montée, bien connu en Ariège et bien utile pour savoir où on en est dans notre ascension. Un faux plat montant venait d'être fait sur 5kms environ. Les premiers pourcentages de la montée du col étaient tranquilles jusqu'au kilomètre 3. Et après les pourcentages allaient avoisiner plus du 6/7% sur 4kms. L'arrivée au premier col des Marrous était prévue au bout de 9kms environ. Les deux derniers kilomètres étaient assez tranquilles puisque le pourcentage annoncé était plutôt de l'ordre de 5%.
Col des Marrous, à droite on pouvait redescendre sur La Bastide de Sérou pour rejoindre la route de Foix/St Girons. Et toujours le soleil. Je commençais à trouver sur la route des branches et des feuilles arrachées par le vent. Mais en montée, ce n'était pas trop génant. Les pourcentages allaient être un peu plus important puisqu'ils étaient plutôt de l'ordre de 7/8% mais je montais toujours sur le plateau intermédiaire. Il y avait 8kms environ avant d'atteindre le col de Péguère.
Des trouées dans l'épaisse forêt me permettait d'avoir une vue sur la vallée de la Bastide de Sérou. Et c'est là qu'on s'aperçoit qu'on a déjà monté une belle rampe.
Col de Jouels qui est un col intermédiaire où dans le temps passé on venait faire du ski mais maintenant c'est plutôt pour de la randonnée pédestre. Et puis c'est souvent par là qu'on va à la chasse aux champignons. Une indication pour mon ami Penn pour lui faire connaitre mes fournisseurs. Les 2 derniers kilomètres de l'ascension étaient assez faciles mais le vent commençait à se faire sentir. Et je me disais qu'en descente il faudrait que je tienne bien mon vélo.
Col de Péguére ou la Tour Laffont comme chacun le désire, après 17kms d'ascension. Le vent me précisait que je ne pourrai pas prendre autant de photos que je le désirai sous peine de me retrouver par terre. A gauche, la montée du mur de Péguère que les cyclos ont franchi sur 5kms environ avec parfois des pourcentages avoisinants les 16%. Mais Joel a connu cette bosse dans les années passées. Le panorama sur la vallée était magnifique au niveau de la table d'orientation. J'allais filer à droite pour rejoindre le col de Portel.
Quelques traces de neige sur le bas côté sur ces trois kilomètres qu'il me restait pour arriver au sommet de mon point culminant de ma sortie , 1432m. J'étais bien loin de mes scores de la Seine et Marne. Et là, j'étais balayé par un vent fort tantôt de côté, tantôt de face. Je vous laisse imaginer le sens de l'équilibre que je devais maintenir, en plus de me frayer un passage entre les branches arrachées et les feuilles. Mais j'y arriverai!
Trois kilomètres m'attendaient à parcourir avant d'atteindre le col de La Crouzette dont la montée est assez pentue. Certains le découvriront bientôt, je l'espère! Et après ce sera 8kms de descente vers la vallée de Biert avec les trois premiers kilomètre avec des pourcentages à 13%. Il valait mieux bien tenir son vélo car on se laisse embarquer vite par la vitesse et il y avait aussi des traces de gravillons.
Biert franchi il me restait à monter tranquillement jusqu'à Massat pour replonger sur le début de l'ascension du col de Port, ma dernière véritable bosse. Un petit marché était planté au milieu du village. 12,5kms d'ascension m'attendaient et je rencontrais des cyclos qui descendaient. Parfois des groupes. Le col est assez fréquenté par les cyclos car il n'offre pas trop de difficulté.
Au bout d'une heure d'ascension, j'arrivais au but et autant de kilomètres m'attendaient pour redescendre dans la vallée ou plutôt mon village de résidence. Quelques motards s'étaient arrêtés pour admirer le paysage. A gauche, un restaurant sympa que je ne peux que conseiller car j'y avais mangé plusieurs fois. Un bruit bizarre sévissait sur mon bike mais je savais ce que c'était et je planifiais déjà quand je devrais aller chez le vélociste de la région pour remettre pour cela en ordre en vue de mes prochaines sorties.
Fin de ma sortie qui se soldera par un kilométrage de 93 pour un dénivelé de 1915m.
Ah, petite information, la descente n'aurait pas été aussi rapide que d'habitude à cause du vent violent et surtout une chute qui a été évitée de justesse ayant subi une grosse rafale de vent de travers dans un virage.
Un beau circuit à conseiller mais que certains doivent bien connaitre.
Samedi après-midi, ma sortie devait se faire avec mon club et mon ami Patrick de Foix avec qui j'avais donné rendez-vous. 13H30', personne du club n'arrivait comme je l'escomptais mais comme sur le livret des circuits avait été indiqué la semaine passée que la reconnaissance de la Mountagnole devait se faire le matin, ils avaient dû changer l'horaire de départ. Donc dès l'arrivée de Patrick, je lui indiquais le changement qu'il avait dû se passer. Il me précisait qu'il aurait dû rouler avec son pote Pierre et un autre, Joachim. Je lui proposais de contacter Pierre pour qu'on puisse le rejoindre. Pierre et son pote devaient partir vingt minutes plus tard en direction du col des Marrous. Nous décidions de les rejoindre sachant qu'ils seraient peut-être partis avant qu'on arrive à Foix. Mais connaissant leur point de chute, on les rejoindrait à un moment ou à un autre.
Donc retour sur Foix à bonne allure. Je laissais mener Patrick mais sachant qu'il ne me protégerait pas spécialement car il n'était pas assez épais! Lol!
Et bien vite à Foix, nous allions attaquer la montée vers le col de Marrous puisque c'était celle prévue. Ils étaient déjà partis à notre arrivée à Foix. Mais on les rattraperait peut-être dans la bosse. On se faisait rejoindre par un cyclo que connaissait bien Patrick, Gilles. Et oui dans cette région beaucoup de cyclos se connaissaient. D'ailleurs on se faisait saluer par bon nombre que l'on croisait.
Burret, pas facile de prendre en photo l'église car elle est perchée et je n'avais pas beaucoup de recul pour la photographier. De plus, mes compagnons de route avaient filé. Je les revoyais au détour d'un virage et sur les derniers kilomètres, les pourcentages étant moins forts, j'arrivais à me rapprocher d'eux. Nous retrouvions Pierre et son pote Joachim qui redescendaient. Il avait envisagé de se faire la montée du Prat d'Albis. Je leur indiquais que je voulais aller jusqu'au col.
Après avoir atteint le passage du col, la descente allait se faire tambour battant. J'arrivais même à passer le grand plateau sans saut de chaîne. J'avais compris comment le passer sans ce risque.
Pierre et Patrick faisaient des effets de zêle en lâchant le guidon. Pour l'instant, c'est un exercice auquel je ne me risque pas. Nous allions descendre tambour battant jusqu'à St Pierre de Rivière où nous bifurquerions à droite pour emprunter une route que je ne connaissais pas pour arriver dans un secteur autre de Foix. Cela grimpait quelque peu, nous préparant pour la montée du Prat d'Albis.
Nous pouvions avoir une belle vue sur la vallée qui était bien verte. Nous n'étions pas encore sous la sécheresse! Et pour l'instant, les animaux n'étaient pas encore montés en estive. Ce genre de manifestation se produira le mois prochain. Je me laissais un peu distancer pour prendre ces clichés. on ne peut pas être partout, n'est-ce-pas JP? A Cadirac, nous allions nous séparer, Joachim rentrant chez lui et Patrick préférant garder ses forces pour sa course pédestre le lendemain à Mazères de 10kms. Moi, j'allais continuer avec Pierre qui avait prévu de continuer à s'entraîner en vue de La Mountagnole.
Nous arrivions au panneau indicateur de la belle bosse de 14kms où bon nombre de cyclos venaient s'entraîner. Il fallait dire que les 6 premiers kilomètres étaient assez difficiles puisqu'ils arrivaient parfois à un pourcentage moyen de 9,5%, ce qui voulait dire que parfois j'atteindrais à un taux beaucoup plus important.
Je ne pouvais résister à m'arrêter pour prendre le cliché de la vallée qui était magnifique. Et là, la pente commençait à être moins abrupte, ne m'annonçant que des pourcentages à 6/7%. Un chien m'accompagnait pendant plusieurs kilomètres me gênant quelque peu dans ma montée. A la fin, je lui donnais un coup sur le museau pour qu'il arrête de m'importuner, ce qu'il fit aussitôt. Comme quoi, j'aurai dû le faire plus tôt. Pierre avait filé mais comme je lui disais, je préférais monter à mon train, ne voulant pas passer dans le rouge trop tôt.
Au bout de 9kms, je voyais Pierre qui revenait en sens inverse. Il me précisait qu'il venait d'avoir un appel de son cousin qu'il devait récupérer à Vernajoul, banlieue de Foix. La descente se faisait tambour battant mais je préférais me mettre en tête, sachant que je me sentais mieux ainsi, pouvant doser plus facilement mes coups de frein. A l'entrée de Foix, je le quittais, lui donnant peut-être rendez-vous à la semaine suivante où nous devrions faire ensemble la montée de Beille. Mais tout cela dépendra du temps qui semblait être très incertain, d'après les prévisions de météo france.
Dernier cliché de Foix, avant d'attaquer le retour vers mon domicile pendant 20kms avec en final ma belle bosse de 4kms à 7%. Et en plus, j'avais droit au vent de face, ce que je n'appréciais pas beaucoup en fin de parcours.
Encore un beau parcours de 101kms avec 1710m de dénivelé
Et la semaine prochaine, si le temps le permet, ce sera quatre sorties de suite avec mes potes de Velotrainer.